Les musées s’arrachent Picasso

Test Acount Mardi 25 Septembre 2018-14:49:11 Culture
Les musées s’arrachent Picasso
Les musées s’arrachent Picasso

Paris, Venise, Marseille… Les expositions consacrées à l’artiste, mort en 1973, se multiplient. Avec un succès public qui, pour l’instant, ne se dément pas, selon le Monde.

Malaga, Venise, Rome, Barcelone, Gênes, Milan, Marseille, Aix-en-Provence, Montpellier, Antibes, Vallauris, Nice, Evian, Nîmes : qu’ont en commun ces villes ? Pablo Picasso.

Non parce qu’il serait passé ou aurait vécu dans toutes, mais parce qu’il y a été exposé, l’est ou le sera dans le cadre de l’opération internationale Picasso-Méditerranée, commencée en 2017 et qui finira au début de 2019. Conçue à l’initiative du Musée Picasso de Paris et de son hyperactif directeur Laurent Le Bon, elle se compose d’une quarantaine d’expositions et fédère une soixantaine d’institutions étrangères et françaises. A cela s’ajoute un autre événement, l’exposition Picasso. Bleu et rose, au Musée d’Orsay, jusqu’au 6 janvier 2019.

Ces expositions sont, pour quelques-unes, monographiques et générales, telles que Picasso. Donner à voir, au Musée Fabre de Montpellier, qui montre les principaux moments de transformation et de renouvellement stylistique, ou Les Chefs-d’œuvre de la collection du Musée Picasso Paris, présenté au Palazzo Ducale de Gênes l’hiver dernier.

« Prisme méditerranéen »

Picasso. Chefs-d’œuvre !, qui a ouvert le 4 septembre dans le musée parisien, en est une troisième version, construite autour d’un petit nombre de séquences remarquables, dont la réunion de trois versions de son Arlequin méditatif de 1923, celle des trois versions des Baigneuses monstrueuses de 1937 et l’évocation de l’exposition Picasso 1970-1972 au Palais des papes, à Avignon, inaugurée un mois après la mort de l’artiste et éreintée alors par la critique américaine et britannique.

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